8th of march: women, Break the Chains!
End Austerity, Militarization & the Housing Crisis for Women!
On this International Day of women’s rights, March 8, it is essential to emphasize that the new European Commission, marked by a clear shift to the right, has made austerity and militarisation its primary priorities. These political choices aggravate gender inequalities and seriously undermine women’s rights across the continent.
For years, austerity policies imposed by European institutions have already had devastating consequences on essential public services, such as health, education, and social services, where women make up a significant majority both as workers and as beneficiaries. At the same time, the housing crisis, exacerbated by these same austerity measures, disproportionately affects women. The lack of affordable housing and rising rents force many women, especially single mothers and those in precarious situations or victims of domestic violence, to live without stable or secure housing. This places them in a position of extreme vulnerability, often forced to remain in abusive environments due to a lack of resources and alternative solutions. The housing crisis thus becomes not only a question of class, but also of gender.
Austerity measures have also led to severe cuts in vital social services, such as childcare, elderly care, shelters for women victims of violence, and healthcare. These cuts increase the burden of unpaid domestic labor, which is mainly carried by women, and strengthen the vicious cycle of poverty. The feminisation of poverty is directly linked to the inability of many women to escape violent or precarious situations due to the fragility of support systems and the lack of financial independence.
Every euro spent on armaments and war is a euro stolen from social achievement and from gender equality, against poverty, and for social justice. These policies go against the values of solidarity and justice, prioritising military interests over the well-being of women and vulnerable populations. Security is completely militarised. But true security for our society lies in the fair protection of people’s basic social and economic needs. The militarisation of society also fosters a more aggressive and patriarchal atmosphere, leading to increasing violence and a lack of safety for women.

As the European Left, we strongly agree with WILPF International’s stance on Women, Peace and Security: “Gendered perspectives and women’s voices — particularly from feminist civil society — are vital for shaping peace agreements that address the roots of conflict and violence and build peaceful societies.” Women are often portrayed solely as victims of war, yet their active participation in peace negotiations and peace-building processes is crucial for achieving lasting and inclusive peace that addresses the needs of all parties.
The European Left Party calls for a radical alternative: cut military spending and redirect those funds to essential public services, such as housing, childcare, elderly care, and support for women victims of violence. We reject austerity as a tool of oppression, used to exploit the most vulnerable, especially women. We demand a Europe that invests in social welfare, solidarity, and economic justice, not a Europe where military spending comes before the needs of the people.
There are women who betray their gender because they exclusively serve their class. That is why it does us no good to have women in decision-making and political power if they are not feminist and left-wing. Because what we need are radical and transformative policies that put the right to care for life at the centre of the struggle.
This 8th March, we reaffirm that Europe can be different: a Europe that puts the human rights of women and the most vulnerable people at the top of its political priorities.

-FR-
8 mars : Femmes, Brisez les Chaînes !
Mettons fin à l’Austérité, à la Militarisation et à la Crise du Logement pour les Femmes !
En cette Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, il est essentiel de souligner que la nouvelle Commission européenne, marquée par un net virage à droite, a fait de l’austérité et de la militarisation ses priorités principales. Ces choix politiques aggravent les inégalités de genre et portent gravement atteinte aux droits des femmes à travers le continent.
Depuis des années, les politiques d’austérité imposées par les institutions européennes ont déjà eu des conséquences dévastatrices sur les services publics essentiels, tels que la santé, l’éducation et les services sociaux, où les femmes représentent une majorité significative, à la fois comme travailleuses et comme bénéficiaires. Parallèlement, la crise du logement, aggravée par ces mêmes mesures d’austérité, touche de manière disproportionnée les femmes. Le manque de logements abordables et la hausse des loyers forcent de nombreuses femmes, en particulier les mères célibataires et celles en situation précaire ou victimes de violences domestiques, à vivre sans logement stable ou sécurisé. Cela les place dans une situation d’extrême vulnérabilité, souvent contraintes de rester dans des environnements abusifs faute de ressources et de solutions alternatives. La crise du logement devient ainsi non seulement une question de classe mais aussi une question de genre.
Les mesures d’austérité ont également entraîné de sévères coupes dans les services sociaux vitaux, tels que la garde d’enfants, services de soins pour personnes âgées, les foyers pour les femmes victimes de violences et les soins de santé. Ces coupes augmentent le poids du travail domestique non rémunéré, majoritairement porté par les femmes, et renforcent le cercle vicieux de la pauvreté. La féminisation de la pauvreté est directement liée à l’incapacité de nombreuses femmes à échapper à des situations violentes ou précaires, en raison de la fragilité des systèmes de soutien et du manque d’indépendance financière.
Chaque euro dépensé pour l’armement et la guerre est un euro volé aux acquis sociaux et à l’égalité de genre, contre la pauvreté et pour la justice sociale. Ces politiques vont à l’encontre des valeurs de solidarité et de justice, en privilégiant les intérêts militaires au détriment du bien-être des femmes et des populations vulnérables. La sécurité est complètement militarisée. Mais la véritable sécurité pour notre société réside dans la protection équitable des besoins sociaux et économiques fondamentaux des personnes. La militarisation de la société favorise également une atmosphère plus agressive et patriarcale, entraînant une augmentation des violences et un manque de sécurité pour les femmes.
En tant que Gauche Européenne, nous partageons pleinement la position de WILPF International sur les femmes, la paix et la sécurité : “Les perspectives de genre et les voix des femmes — en particulier celles de la société civile féministe — sont essentielles pour façonner des accords de paix qui s’attaquent aux racines des conflits et de la violence et qui construisent des sociétés pacifiques.” Les femmes sont souvent uniquement perçues comme des victimes de la guerre, pourtant leur participation active aux négociations de paix et aux processus de consolidation de la paix est cruciale pour parvenir à une paix durable et inclusive qui réponde aux besoins de toutes les parties.
Le Parti de la Gauche Européenne appelle à une alternative radicale : réduire les dépenses militaires et rediriger ces fonds vers les services publics essentiels, tels que le logement, la garde d’enfants, les soins aux personnes âgées et le soutien aux femmes victimes de violences. Nous rejetons l’austérité comme un outil d’oppression, utilisé pour exploiter les plus vulnérables, en particulier les femmes. Nous exigeons une Europe qui investit dans le bien-être social, la solidarité et la justice économique, et non une Europe où les dépenses militaires priment sur les besoins des populations.
Il y a des femmes qui trahissent leur genre parce qu’elles servent exclusivement leur classe. C’est pourquoi il ne sert à rien d’avoir des femmes au pouvoir décisionnel et politique si elles ne sont pas féministes et de gauche. Car ce dont nous avons besoin, ce sont des politiques radicales et transformatrices qui placent le droit de prendre soin de la vie au centre de la lutte.
Ce 8 mars, nous réaffirmons que l’Europe peut être différente : une Europe qui place les droits humains des femmes et des personnes les plus vulnérables en tête de ses priorités politiques.
-es-
¡8 de marzo: ¡Mujeres, Romped las Cadenas!
¡Fin a la Austeridad, la Militarización y la Crisis de la Vivienda para las Mujeres!
Este 8 de marzo, Día Internacional de la Mujer, es fundamental subrayar que la nueva Comisión Europea, marcada por un claro giro a la derecha, ha puesto la reducción del gasto social y la militarización como sus principales prioridades. Estas decisiones políticas profundizan en las desigualdades de género y precariza gravemente los derechos de las mujeres en toda Europa.
Desde hace años, las políticas de recortes impuestas por las instituciones europeas ya han tenido consecuencias devastadoras sobre los servicios públicos esenciales, como la salud, la educación , la igualdad y los servicios sociales, sectores en los que las mujeres son las más perjudicadas tanto como trabajadoras como beneficiarias. Al mismo tiempo, la crisis de vivienda, exacerbada por estas mismas medidas de austeridad, afecta de manera desproporcionada a las mujeres. La falta de viviendas asequibles y el aumento de los alquileres obliga a muchas mujeres, especialmente aquellas que sostienen familias monomarentales o sufren situaciones de precariedad o son víctimas de violencia doméstica, a vivir sin una vivienda estable o segura. Esto las coloca en una situación de vulnerabilidad extrema, viéndose a menudo obligadas a permanecer en entornos abusivos debido a la falta de recursos y soluciones alternativas. Así, la crisis de vivienda se convierte no solo en un problema de clase sino también de género.
Las politicas de recortes también han afectado de manera drástica a los servicios de atención a las personas como la educación infantil, las redes de geriátricos públicos, las casas de acogida para las mujeres víctimas de violencia y la atención primaria de la salud. Estos recortes aumentan la carga del trabajo doméstico y de cuidados no remunerado, que recae mayoritariamente sobre las mujeres, y refuerzan la feminización de la que imposibilita a muchas mujeres de escapar de situaciones violentas o precarias debido a la insuficiente protección social y la falta de independencia económica.
En la Europa de los recortes sociales y de los gastos en militarización los sitemas públicos de cuiadados se alejan aún más de la agenda política, imposiblitando su corresponsabilidad y ahondando en la desigualdad entre hombres y mujeres.
Cada euro destinado a armamento y guerra es un euro robado a las conquistas sociales y por la igualdad de género, contra la pobreza y por la justicia social. Estas políticas van en contra de los valores de solidaridad y justicia, anteponiendo los intereses militares sobre el bienestar de las mujeres y de las personas más vulnerables. La seguridad está completamente militarizada. Pero la verdadera seguridad para nuestra sociedad reside en la protección equitativa de las necesidades sociales y económicas fundamentales de las personas. La militarización de la sociedad también favorece una atmósfera más agresiva y patriarcal, lo que lleva a un aumento de la violencia y a una falta de seguridad para las mujeres.
Como Partido de la Izquierda Europea, estamos de acuerdo con la postura de WILPF Internacional sobre Mujeres, Paz y Seguridad: “Las perspectivas de género y las voces de las mujeres — especialmente de la sociedad civil feminista — son fundamentales para la elaboración de acuerdos de paz que aborden las raíces del conflicto y la violencia y construyan sociedades pacíficas”. A menudo, las mujeres son retratadas únicamente como víctimas de la guerra, pero su participación activa en las negociaciones de paz y en los procesos de construcción de paz es crucial para lograr una paz duradera e inclusiva que aborde las necesidades de todas las partes.
El Partido de la Izquierda Europea propone una alternativa radical: reducir el gasto militar y redirigir esos fondos hacia los servicios públicos esenciales, como la vivienda, la atención infantil, los cuidados a personas mayores y otras situaciones de dependencia, el apoyo a las mujeres víctimas de violencia machista. Rechazamos la política de recortes como herramienta de opresión, utilizada para explotar a los más vulnerables, especialmente a las mujeres. Exigimos una Europa que invierta en el bienestar social, la solidaridad y la justicia económica, y no una Europa en la que el gasto militar prevalezca sobre las necesidades de la población.
Existen mujeres que traicionan a su género porque sirven en exclusiva a su clase. Por ello no nos sirve tener mujeres en los espacios de decisión y poder político si estas no son feministas y de izquierdas. Porque lo que necesitamos son políticas radicales y transformadoras que pongan el derecho al cuidado de la vida en el centro de la lucha.
Este 8 de marzo, reafirmamos que Europa puede ser diferente: una Europa que sitúe los derechos humanos de las mujeres y de las personas más vulnerables en sus prioridades políticas.