LET THE SHAME CHANGE SIDES

The Party of the European Left envisions a Europe and a world free from patriarchy and gender-based violence. Let those who oppress us with their policies feel the shame. Those who attack us or are complicit. United, we will show that it is possible for shame to change sides.
Together, we can dismantle systems of oppression and build societies grounded in equality, justice, and peace.  
On this 25th of November we will take to the streets to demand an end to gender-based violence!
Read the declaration below

LET THE SHAME CHANGE SIDES

In Europe, gender-based violence is a widespread scourge due to a deeply patriarchal system and the lack of legislation with a feminist perspective, guaranteeing human rights and equality and aimed at eradicating male violence.

The reality is that one-third of women in the EU have experienced physical or sexual violence in their lifetime. One in ten has been sexually assaulted since the age of fifteen. Every day, seven women are killed by their partners, ex-partners, or family members. One in twenty women has been raped, and one in five women aged between 18 and 29 has suffered sexual harassment online.

Structural inequalities, economic dependence, and limited access to justice leave many women, especially those from marginalized groups—migrant women, undocumented women, disabled women—vulnerable to violence. These systemic barriers reflect the persistence of patriarchal norms embedded in society.

The EU’s response to gender-based violence has been fragmented. A 2022 study highlights that Member States fail to uniformly criminalize all forms of gender-based violence or meet minimum standards for victim support, such as access to shelters, 24-hour hotlines, and specialized crisis centers. Cyberviolence and online abuse are growing threats, yet policy responses remain insufficient.

Wars are the ultimate expression of patriarchy, exercising control through destruction, exploitation, and domination. In conflict zones, women face systemic sexual violence, forced displacement, and heightened vulnerabilities. Militarism reinforces power structures rooted in patriarchy, perpetuating cycles of oppression and silencing marginalized voices.

As feminists, we recognize that fighting patriarchy is inseparable from the fight for peace. Feminism must be a movement for demilitarization, conflict resolution, and justice-based peace. We stand in solidarity with all women resisting war and patriarchal oppression, including Palestinian women under occupation and suffering a genocide, or Lebanese women who also suffer from military aggression, Sahrawi women in decades of exile and all those enduring the compounded effects of militarism and misogyny.

Far-right movements exacerbate these conditions by promoting nationalist militarism, glorifying traditional gender roles, and dismissing the realities of gender-based violence in war. Feminists must actively counter these narratives, advocating for a world where peace and gender justice go hand in hand.

For all of this, the Party of the European Left calls for a European Directive on violence against women and domestic violence, establishing harmonized protections and robust victim support systems and adopting the historical EP directive that clearly defines ‘lack of consent’ as rape, which was blocked by some member states from becoming law.

We demand stronger measures to:

Address root causes of male violence through gender equality policies, including wage equity, public care systems, and comprehensive feminist education.

Expand victim support services tailored to diverse groups, including crisis centers, hotlines, and legal aid.

Tackle the rise of far-right policies that undermine gender equality, restrict reproductive rights, and erode legislative protections for women and LGBTQIA+ individuals.

To end gender-based violence and eradicate patriarchy, we must prioritize peacebuilding and demilitarization as essential feminist goals.

Strengthen international frameworks for protecting women in conflict zones, ensuring accountability for war crimes and systemic sexual violence.

Build solidarity across borders to combat patriarchal systems fueling both domestic and global oppression.

POUR QUE LA HONTE CHANGE DE CAMP

En Europe, la violence sexiste est un fléau généralisé en raison d’un système profondément patriarcal et du manque de législation avec une perspective féministe, garantissant les droits humains et l’égalité, et visant à éradiquer la violence masculine.

La réalité est que un tiers des femmes dans l’UE ont vécu des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Une sur dix a été agressée sexuellement depuis l’âge de quinze ans. Chaque jour, sept femmes sont tuées par leurs partenaires, ex-partenaires ou membres de la famille. Une femme sur vingt a été violée et une femme sur cinq, âgée de 18 à 29 ans, a subi du harcèlement sexuel en ligne.

Les inégalités structurelles, la dépendance économique et l’accès limité à la justice rendent de nombreuses femmes, en particulier celles issues de groupes marginalisés – femmes migrantes, femmes sans papiers, femmes handicapées – vulnérables à la violence. Ces obstacles systémiques reflètent la persistance de normes patriarcales ancrées dans la société.

La réponse de l’UE à la violence fondée sur le genre a été fragmentée. Une étude de 2022 souligne que les États membres ne criminalisent pas uniformément toutes les formes de violence fondée sur le genre ou ne respectent pas de normes minimales en matière de soutien aux victimes, telles que l’accès à des refuges, à des lignes d’assistance téléphonique 24 heures sur 24 et à des centres de crise spécialisés. La cyberviolence et les abus en ligne sont des menaces croissantes, mais les réponses politiques restent insuffisantes.

Les guerres sont l’expression ultime du patriarcat, exerçant un contrôle par la destruction, l’exploitation et la domination. Dans les zones de conflit, les femmes sont confrontées à des violences sexuelles systémiques, à des déplacements forcés et à des vulnérabilités accrues. Le militarisme renforce les structures de pouvoir enracinées dans le patriarcat, perpétuant les cycles d’oppression et réduisant au silence les voix marginalisées.

En tant que féministes, nous reconnaissons que la lutte contre le patriarcat est indissociable de la lutte pour la paix. Le féminisme doit être un mouvement de démilitarisation, de résolution des conflits et de paix fondée sur la justice. Nous sommes solidaires avec toutes les femmes qui résistent à la guerre et à l’oppression patriarcale, y compris les femmes palestiniennes sous occupation et souffrant d’un génocide, les femmes libanaises qui subissent également une agression militaire, les femmes sahraouies en exil depuis des décennies, et toutes celles qui endurent les effets combinés du militarisme et de la misogynie.

Les mouvements d’extrême droite exacerbent ces situations en promouvant le militarisme nationaliste, en glorifiant les rôles traditionnels des sexes et en rejetant les réalités de la violence sexiste en temps de guerre. Les féministes doivent s’opposer activement à ces récits, en plaidant pour un monde où la paix et la justice de genre vont de pair.

Pour tout cela, le Parti de la Gauche Européenne appelle à une directive européenne sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, établissant des protections harmonisées et des systèmes solides d’aide aux victimes et à l’adoption de la directive historique du Parlement européen qui définit clairement le « manque de consentement » comme un viol, dont l’adoption a été bloquée par certains États membres.

Nous exigeons des mesures plus fortes pour :

S’attaquer aux causes profondes de la violence masculine par le biais de politiques d’égalité des sexes, notamment l’équité salariale, les systèmes de soins publics et l’éducation féministe complète.

Élargir les services d’aide aux victimes adaptés à divers groupes, y compris les centres de crise, les lignes d’assistance téléphonique et l’aide juridique.

S’attaquer à la montée des politiques d’extrême droite qui sapent l’égalité des sexes, restreignent les droits reproductifs et érodent les protections législatives pour les femmes et les personnes

Pour mettre fin à la violence fondée sur le genre et éradiquer le patriarcat, nous devons donner la priorité à la consolidation de la paix et à la démilitarisation en tant qu’objectifs féministes essentiels.

Renforcer les cadres internationaux pour protéger les femmes dans les zones de conflit, en veillant à ce que les auteurs de crimes de guerre et de violences sexuelles systémiques rendent des comptes.

Construire une solidarité au-delà des frontières pour lutter contre les systèmes patriarcaux qui alimentent l’oppression nationale et mondiale.

Le Parti de la Gauche Européenne envisage une Europe et un monde libérés du patriarcat et de la violence basée sur le genre. Que ceux qui nous oppriment avec leurs politiques ressentent la honte, ceux qui nous attaquent ou sont complices. Unies, nous montrerons qu’il est possible que la honte change de camp.

Ensemble, nous pouvons démanteler les systèmes d’oppression et construire des sociétés fondées sur l’égalité, la justice et la paix.

QUE LA VERGÜENZA CAMBIE DE BANDO

En Europa, la violencia de género es una lacra generalizada debido a un sistema profundamente patriarcal y la falta de legislaciones con perspectiva feminista, que sean garantistas de derechos humanos e igualdad y dirigidas a erradicar las violencias machistas.

La realidad es que un tercio de las mujeres de la UE han sufrido violencia física o sexual a lo largo de su vida. Que una de cada diez ha sido agredida sexualmente desde los quince años. Que cada día, siete mujeres son asesinadas por sus parejas, exparejas o familiares. Que una de cada veinte mujeres ha sido violada y que una de cada cinco mujeres de entre 18 y 29 años ha sufrido acoso sexual en Internet.

Las desigualdades estructurales, la dependencia económica y el acceso limitado a la justicia hacen que muchas mujeres, especialmente las de grupos marginados (mujeres migrantes, indocumentadas, mujeres discapacitadas) sean vulnerables a la violencia. Estas barreras sistémicas reflejan la persistencia de normas patriarcales arraigadas en la sociedad.

La respuesta de la UE a la violencia de género ha sido fragmentaria. Un estudio de 2022 destaca que los Estados Miembros no tipifican uniformemente como delito todas las formas de violencia de género ni cumplen las normas mínimas de apoyo a las víctimas, como el acceso a refugios, líneas telefónicas directas las 24 horas del día y centros de crisis especializados. La ciberviolencia y el abuso en línea son amenazas crecientes, pero las respuestas políticas siguen siendo insuficientes.

Las guerras son las máximas expresión del patriarcado, que ejerce control a través de la destrucción, la explotación y la dominación. En las zonas de conflicto, las mujeres se enfrentan a la violencia sexual sistémica, al desplazamiento forzado y a una mayor vulnerabilidad. El militarismo refuerza las estructuras de poder arraigadas en el patriarcado, perpetuando ciclos de opresión y silenciando las voces marginadas.

Como feministas, reconocemos que la lucha contra el patriarcado es inseparable de la lucha por la paz. El feminismo debe ser un movimiento por la desmilitarización, la resolución de conflictos y la paz basada en la justicia.

Nos solidarizamos con todas las mujeres que resisten a la guerra y la opresión patriarcal, incluidas las mujeres palestinas bajo ocupación y sufriendo un genocidio, o las libanesas que sufren también una agresión bélica, las mujeres saharauis en el exilio de décadas y todas aquellas que soportan los efectos combinados del militarismo y la misoginia.

Los movimientos de extrema derecha exacerban estas condiciones al promover el militarismo nacionalista, glorificar los roles tradicionales de género y desestimar las realidades de la violencia de género en la guerra. Las feministas deben contrarrestar activamente estas narrativas, abogando por un mundo en el que la paz y la justicia de género vayan de la mano.

Por todo ello, el Partido de la Izquierda Europea reclama una Directiva europea sobre la violencia contra las mujeres y la violencia doméstica, que establezca protecciones armonizadas y sistemas sólidos de apoyo a las víctimas y adoptando la directiva del PE que define claramente la «falta de consentimiento» como violación , que algunos Estados miembros bloquearon para que se convirtiera en ley.

Exigimos medidas más enérgicas para:

Abordar las causas fundamentales de la violencia machista a través de políticas de igualdad de género, incluida la equidad salarial, los sistemas públicos de atención y la educación feminista integral.

Ampliar los servicios de apoyo a las víctimas adaptados a diversos grupos, incluidos los centros de crisis, las líneas directas y la asistencia jurídica.

Abordar el aumento de las políticas de extrema derecha que socavan la igualdad de género, restringen los derechos reproductivos y erosionan las protecciones legislativas para las mujeres y las personas LGBTQIA+.

Para acabar con la violencia de género y erradicar el patriarcado, debemos actuar con decisión: priorizar la construcción de paz y la desmilitarización como objetivos feministas esenciales.

Fortalecer los marcos internacionales para proteger a las mujeres en zonas de conflicto, garantizando la rendición de cuentas por los crímenes de guerra y la violencia sexual sistémica.

Construir solidaridad a través de las fronteras para combatir los sistemas patriarcales que alimentan la opresión tanto nacional como mundial.

Desde el Partido de la Izquierda Europea aspiramos a una Europa y un mundo libres de patriarcado y violencia machista. Que la vergüenza la tengan quienes con sus políticas nos oprimen. Quienes nos agreden o son cómplices. Unidas, vamos a demostrar que es posible que la vergüenza cambie de bando.

Unidas, podemos desmantelar los sistemas de opresión y construir sociedades basadas en la igualdad, la justicia y la paz.

Skip to content