Senegal: power grab against the electoral process

Just as the various candidates were getting ready to start campaigning, President Macky Sall announced in a speech that he was repealing the decree setting 25 February 2024 as the date for the presidential election. He used as a pretext a vague accusation of corruption of two judges of the Constitutional Council made by a candidate eliminated from the race for false declaration on honour. This decision, the first of its kind in 60 years, led to a crisis. Two days later, the National Assembly adopted a bill setting the election date at 25 December 2024. The adoption of this bill took place in a tense atmosphere and at the time of the vote, the gendarmerie intervened in the hemicycle to forcibly evacuate the opponents of this bill.

The Senegalese President’s decision and the law that was passed are in contradiction with the Constitution. Opponents have lodged appeals to overturn them. As well as being strongly condemned by the Senegalese people, this postponement is attracting disapproval from outside the country. Maite Mola tweeted to show her solidarity with Senegalese democrats and progressives and condemn Macky Sall’s power grab. Her tweet was greatly appreciated by the Senegalese friends and comrades.

Over the past few days, there has been one condemnation after another of the Senegalese president’s coup de force. Several countries, international organisations and personalities have called for the electoral timetable to be respected. At the same time, the candidates have decided to continue the electoral campaign. They organised rallies and processions, which were put down by the police. Many people were arrested.

Party of the European Left 

Sénégal : coup de force contre le processus électoral

Alors que les différents candidats se préparaient à entamer la campagne électorale, le président Macky Sall a annoncé dans une allocution qu’il abrogeait le décret fixant au 25 février 2024 l’élection présidentielle. Il a utilisé comme prétexte de vagues accusations de corruption de deux juges du Conseil constitutionnel proférés par un candidat éliminé de la course pour fausse déclaration sur l’honneur. Cette décision inédite depuis 60 ans a entraîné une grave crise. Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale adoptait une proposition de loi fixant la date du scrutin au 25 décembre 2024. L’adoption de cette proposition de loi s’est faite dans une atmosphère tendue et au moment du vote, la gendarmerie est intervenue au sein de l’hémicycle pour évacuer de force les opposants à ce projet.

La décision du président sénégalais et la loi qui a été adoptée sont en contradiction avec la Constitution. Les opposants ont déposé des recours pour les annuler. En plus d’être fortement condamné par les Sénégalais, ce report attire la réprobation à l’extérieur. Maïte Mola a fait un tweet pour marquer sa solidarité avec les démocrates et progressistes sénégalais et condamner le coup de force de Macky Sall. Son Tweet a été beaucoup apprécié avec les amis et camarades sénégalais.

Depuis quelques jours, les condamnations du coup de force du président sénégalais s’enchaînent. Plusieurs États, des organisations internationales et des personnalités appellent au respect du calendrier électoral. Dans le même temps, les candidats ont décidé de continuer la campagne électorale. Ils organisent des rassemblements et des processions qui sont réprimées par les forces de l’ordre. Il y a de nombreuses arrestations.

 Parti de la gauche européenne