Le Parti de la gauche Européenne, solidaire et engagé aux côtés de la Confédération Européenne des Syndicats, en ce 13 octobre 2023. 

L’Europe est un lieu de confrontations considérable entre ceux qui possèdent tout et celles et ceux qui n’ont presque rien. L’union européenne et les gouvernements imposent des politiques d’austérité en abimant les services publics, l’ensemble du monde du travail, et l’intérêt général, au profit de la finance et d’intérêts particuliers d’une ultra minorité qui capte les richesses que les salarié.es ont produit.

Contre l’avis des peuples, les institutions européennes, avec la complicité active des gouvernements des Etats membres, se sont mis au service de cette dynamique mortifère et en ont sanctuarisé, dans les traités, la logique délétère, contre les droits sociaux. En plus de l’inflation que l’union européenne ne combat pas, les conditions d’accès aux services publics, aux biens communs, pour les populations se détériorent, les coûts d’accès augmentent, ce qui dégrade encore plus le niveau de vie des habitant.es.

En lutte contre cette politique, le PGE salue cette initiative de la confédération européenne des syndicats. Le PGE appelle à la mobilisation, et défilera aux cotés des organisations syndicales.

De nouvelles potentialités politiques en Europe, peuvent s’ouvrir, en s’appuyant sur les mouvements sociaux. Fort de la mobilisation historique contre l’augmentation de l’âge de départ à la retraite en France, comme des mouvements sociaux partout en Europe, le PGE est déterminé, et uni aux cotés de l’intersyndicale européenne à l’offensive pour faire des propositions politiques et gagner des droits en faveur du monde du travail.

Dés à présents, et pendant les campagnes pour les élections européennes, le PGE – European Left, et les partis qui le constituent, s’engagent à soutenir les revendications :
Pour les salaires nous voulons l’augmentation générale des salaires, l’indexation des salaires, et le blocage des prix pour lutter contre l’inflation. Nous voulons plus de cotisations sociales pour renforcer et créer de nouveaux services publics et ainsi répondre aux besoins humains.

Pour l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. Main dans la main, les deux dominations que sont le patriarcat et le capitalisme tire profit de la dévalorisation des femmes et de leur travail. Partout en Europe, Les femmes sont très majoritaires parmi les employées des services publics surtout dans le secteur social. Les salaires y sont très bas. La précarité des salariées s’écrit au féminin : les assistante.s maternelles, les employé.e.s de maisons, les aides à domicile et les aides ménagères demeurent à plus de 95 % des femmes. A tous points de vues, les femmes sont les premières à souffrir de l’affaiblissement des services publics.

Nous luttons pour que l’Union européenne conditionne systématiquement les aides publiques à des critères sociaux, pour l’égalité femmes-hommes et environnementaux élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.

Nous nous engageons pour la création d’un observatoire des services publics en Europe, indépendant, au sein des instances de la commission européenne, pour mesurer et évaluer les améliorations ou les détériorations de ces services et ainsi réorienter les politiques européennes.
Tout au contraire du diktat de la concurrence de l’actuelle union Européenne, nous voulons établir, par des approches solidaires, des coopérations européennes de grands services publics nationaux et répondre ainsi aux besoins humains de toutes et tous.