Homes for People, Not for Profit!

Homes for People, Not for Profit!
European Left Supports Global Days of Action for Housing | April 25–27, 2025

A Milestone in the Mobilization to Address Europe’s Housing Crisis

The Party of the European Left fully supports the Global Days of Action for Housing, taking place from April 25 to 27, as launched by the International Assembly for Housing in Barcelona last November, which brought together over 200 participants from all continents.

This is a crucial international mobilization, one that requires unity and continuity in order to achieve concrete results. This support uit is also a key part of the European Campaign for the Right to Housing, promoted by the Party of the European Left. The campaign includes actions in several countries, as well as advocacy efforts targeting the European Parliament and the European Commission. It will continue over the coming months, including support for the World Zero Evictions Days in October, coordinated by the International Alliance of Inhabitants, and beyond.

We call on social movements, trade unions, and progressive political forces—particularly Members of the European Parliament, local authorities and governments—to engage, to listen to the proposals being put forward, and to open a real dialogue.

This mobilization is a necessary and legitimate response from social organizations and international networks to the global housing crisis, which has been driven by neoliberal policies and worsened by financial capitalism and wars.

Housing is not a privilege it's a right

Across Europe, tens of millions of people are suffering:

  • 10.6% of the urban population spends over 40% of their income on housing;
  • 11% cannot afford to properly heat their homes;
  • 17% live in overcrowded housing conditions.

Meanwhile, Ursula von der Leyen, after raising hopes by appointing Jørgensen as Commissioner for Energy and Housing—with a promise to deliver a European Housing Plan by February 2025—has now removed the issue entirely from the European Commission’s 2025 work programme.

The Commission is instead preparing to allocate €800 billion in public funds to the ReArm Europe program, diverting both national and EU resources away from social and environmental policies.

There is no European structural fund dedicated to housing, while current EU rules still restrict strong public housing initiatives by wrongly classifying them as “state aid.”

As a result, the Housing Plan has been postponed to 2026. Rather than investing in a genuine public housing strategy, the EU is promoting private investment—which the European Investment Bank (EIB) is ready to channel into so-called “social housing”: public incentives that generate financial returns for private funds, not quality, affordable public housing.

No proposals have been put forward to regulate or cap rents, particularly short-term rentals that amplify bias and inflate prices through real estate platforms and AI-driven pricing algorithms.
No initiatives to reclaim the 12 million empty homes across Europe for residential and social use.
No measures to ban evictions and forced removals without alternative housing, in clear violation of binding European and international law.

These inactions are fueling the rise in homelessness, which has already surpassed 1.3 million people across the EU.

To address the housing crisis, the Party of the European Left is mobilized at all levels to demand:

  1. Public investment in public social housing
    Expand non-market, inclusive social housing, not limited to the poorest, inspired by universal models already working in Europe. The EU must fund and support member states—without hiding behind regulatory excuses.
  2. Legal caps on rent and housing prices
    Introduce rent control and pricing regulations at national and local levels to ensure affordability.
  3. Regulation of tourist rentals
    Set clear limits on short-term tourist rentals that displace residents and distort the market.
  4. Restrictions on speculative ownership
    Prevent investment and vulture funds from dominating the housing market and treating homes as commodities.
  5. A ban on evictions without alternatives
    Prohibit any eviction unless dignified alternative housing is provided, in line with EU and international law.
  6. Financial support for housing renovation
    Provide funding for sustainable, energy-efficient housing rehabilitation through zero-interest or subsidized loans using EU resources.
  7. Containment of interest rates and democratic oversight of the ECB
    Challenge the European Central Bank’s unaccountable power; ensure interest rates serve people, not speculation.
  8. Reclamation of unused land and unoccupied housing
    Convert vacant homes and land into public and social housing solutions.

We fight for homes for people, not for profit.
We must dismantle the monopolistic power of real estate and finance.
Governments and the EU must invest in high-quality housing for social and climate justice.
Homes, not war. No to ReArm Europe and militarism. Yes to public social housing!

FR
Des logements pour les personnes, pas pour le profit !
Le Parti de la Gauche Européenne (PGE) soutient les Journées mondiales d’action pour le logement | 25-27 avril 2025
Une étape importante dans la mobilisation pour lutter contre la crise du logement en Europe

Le Parti de la gauche européenne soutient pleinement les Journées mondiales d’action pour le logement, qui se dérouleront du 25 au 27 avril, lancées par l’Assemblée internationale pour le logement à Barcelone en novembre dernier, qui a réuni plus de 200 participants de tous les continents.

Il s’agit d’une mobilisation internationale cruciale, qui nécessite unité et continuité afin d’obtenir des résultats concrets. Ce soutien s’inscrit également dans le cadre de la Campagne européenne pour le droit au logement, promue par le PGE. Cette campagne comprend des actions dans plusieurs pays, ainsi que des plaidoyers auprès du Parlement européen et de la Commission européenne. Elle se poursuivra au cours des prochains mois, notamment par le soutien aux Journées mondiales contre les expulsions en octobre, coordonnées par l’Alliance internationale des habitants, et au-delà.

Nous appelons les mouvements sociaux, les syndicats et les forces politiques progressistes, en particulier les membres du Parlement Européen, les autorités locales et les Gouvernements, à s’engager, à écouter les propositions avancées et à ouvrir un véritable dialogue.

Cette mobilisation est une réponse nécessaire et légitime des organisations sociales et des réseaux internationaux à la crise mondiale du logement, qui a été provoquée par les politiques néolibérales et aggravée par le capitalisme financier et les guerres.

Dans toute l’Europe, des dizaines de millions de personnes souffrent :

  • 10,6 % de la population urbaine consacre plus de 40 % de ses revenus au logement ;
  • 11 % n’ont pas les moyens de chauffer correctement leur logement ;
  • 17 % vivent dans des conditions de suroccupation.

Pendant ce temps, Ursula von der Leyen, après avoir suscité des espoirs en nommant Jørgensen commissaire à l’énergie et au logement, avec la promesse de présenter un plan européen pour le logement d’ici février 2025, a désormais supprimé complètement cette question du programme de travail 2025 de la Commission Européenne.

La Commission se prépare plutôt à allouer 800 milliards d’euros de fonds publics au programme ReArm Europe, détournant ainsi les ressources nationales et européennes des politiques sociales et environnementales.

Il n’existe aucun fonds structurel européen dédié au logement, tandis que les règles actuelles de l’UE continuent de restreindre les initiatives publiques fortes en matière de logement en les qualifiant à tort d’« aides d’État ».

En conséquence, le plan pour le logement a été reporté à 2026. Plutôt que d’investir dans une véritable stratégie de logement public, l’UE encourage les investissements privés, que la Banque européenne d’investissement (BEI) est prête à déployer vers ce qu’elle appelle le «logement social» : des incitations publiques qui génèrent des rendements financiers pour les fonds privés, et non des logements publics de qualité et abordables.

Aucune proposition n’a été avancée pour réguler ou plafonner les loyers, en particulier ceux des locations de courte durée qui accentuent les inégalités et font grimper les prix via les plateformes immobilières et les algorithmes de tarification basés sur l’IA.

Aucune initiative n’a été prise pour récupérer les 12 millions de logements vacants en Europe à des fins résidentielles et sociales.

Aucune mesure n’a été prise pour interdire les expulsions et les évacuations forcés sans logement de remplacement, en violation flagrante du droit européen et international contraignant.

Cette inaction alimente l’augmentation du nombre de personnes sans domicile, qui a déjà dépassé 1,3 million dans l’UE.

Pour faire face à la crise du logement, le Parti de la gauche européenne se mobilise à tous les niveaux pour exiger :

1. Des investissements publics dans le logement social public
Développer le logement social inclusif et non marchand, sans le limiter aux plus pauvres, en s’inspirant des modèles universels qui fonctionnent déjà en Europe. L’UE doit financer et soutenir les États membres, sans se retrancher derrière des excuses réglementaires.

2. Des plafonds légaux pour les loyers et les prix des logements
Introduire un contrôle des loyers et une réglementation des prix au niveau national et local afin de garantir l’accessibilité des logements.

3. Réglementation des locations touristiques
Fixer des limites claires aux locations touristiques de courte durée qui déplacent les résidents et faussent le marché.

4. Restrictions à la propriété spéculative
Empêcher les fonds d’investissement et les fonds vautours de dominer le marché du logement et de traiter les logements comme des marchandises.

5. Interdiction des expulsions sans alternative
Interdire toute expulsion sans proposition d’un logement alternatif digne, conformément au droit européen et international.

6. Soutien financier à la rénovation des logements
Financer la réhabilitation durable et économe en énergie des logements grâce à des prêts à taux zéro ou subventionnés sur les ressources de l’UE.

7. Maîtrise des taux d’intérêt et contrôle démocratique de la BCE
Remettre en cause le pouvoir incontrôlable de la Banque Centrale Européenne ; garantir que les taux d’intérêt servent les citoyens et non la spéculation.

8. Récupération des terrains inutilisés et des logements inoccupés
Convertir les logements et les terrains vacants en solutions de logement public et social.

Nous luttons pour des logements pour les personnes, pas pour le profit.
Nous devons démanteler le pouvoir monopolistique de l’immobilier et de la finance.
Les Gouvernements et l’UE doivent investir dans des logements de haute qualité pour la justice sociale et climatique.
Des logements, pas la guerre. Non au réarmement de l’Europe et au militarisme. Oui au logement social public !

it
Case per le persone, non per il profitto! La Sinistra Europea sostiene le Giornate Globali di Azione per la Casa | 25-27 aprile 2025
Tappa importante nella mobilitazione per affrontare la crisi abitativa europea

Il Partito della Sinistra Europea appoggia le Giornate Globali di Azione per la Casa dal 25 al 27 aprile prossimi, indette dall’Assemblea Internazionale per la Casa a Barcellona lo scorso novembre con oltre 200 partecipanti di tutti i continenti.

E’ una mobilitazione internazionale importantissima, che necessita unità e continuità per ottenere risultati, come sottolineato dalla Campagna europea per il diritto alla casa del Partito della Sinistra Europea, che include iniziative in molti paesi e nei confronti del Parlamento e della Commissione Europea, fino all’appoggio alle Giornate Mondiali Sfratti Zero coordinate dall’International Alliance of Inhabitants il prossimo ottobre.

Perciò invitiamo le organizzazioni sociali, sindacali, le forze politiche progressiste a partecipare, in particolare i parlamentari europei, e le autorità locali e i governi ad ascoltare le proposte e a dialogare.

Questa mobilitazione è infatti una risposta giusta e necessaria delle organizzazioni sociali e delle reti internazionali alla crisi abitativa globale provocata dal neoliberismo, esacerbata dal capitalismo finanziario e dalle guerre.

In Europa decine di milioni di persone soffrono:

  • il 10,6% della popolazione urbana spende più del 40% del reddito per il costo casa
  • il 11% non ha le risorse per scaldarsi adeguatamente
  • il 17% vive in alloggi sovraffollati.

Ma Ursula Von der Leyen, dopo aver illuso l’UE con la nomina di Jørgensen a Commissario all’energia e alla casa, che si era impegnato a presentare il Piano casa europeo entro febbraio 2025, ha cancellato la questione dal programma di lavoro 2025 della Commissione.

La Commissione UE vuole infatti destinare 800 miliardi di euro di risorse pubbliche al programma Re Arm Europe, sottraendo fondi nazionali e UE alle politiche sociali e ambientali.

Non c’è nessun fondo strutturale europeo per la casa, mentre restano in vigore le norme UE che tagliano politiche abitative pubbliche robuste considerate impropriamente “aiuti di stato”.

Jørgensen ha dunque rinviato il Piano casa al 2026, puntando invece sugli investimenti privati che la BEI è pronta a convogliare sul cosiddetto “social housing“, cioé facilitazioni pubbliche che garantiscono rendita finanziaria ai fondi, non un programma pubblico di case popolari di qualità.

Lottiamo per case per le persone, non per il profitto!
Smantellare il potere monopolistico della proprietà immobiliare e finanziario.
I Governi e l’UE devono investire in abitazioni di qualità per la giustizia abitativa e climatica.
Case, non guerra! No a Re Arm Europe e al militarismo, Si alle case popolari pubbliche!

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