Health for All: A European Call to Action!
On 7 April, World Health Day, the Party of the European Left is reiterating the importance of public commitment – particularly at European level – to guarantee the right to health for all.
The Covid-19 pandemic revealed the disastrous consequences of industrial outsourcing and the lack of public control over drug production. The pharmaceutical oligopoly profited from the pandemic without guaranteeing universal access to vaccines and treatments. Biomedical research, essential though it is, has been diverted from its public health mission in favour of financial returns alone.
The cluster of articles in the pharmaceutical package discussed by the EU Council on 12 and 13 March does not go far enough. The people of Europe must regain power over these issues. We need to get away from the commodification of healthcare and regain a well-founded health sovereignty. No community should be left without proper healthcare access.
We denounce the blackmail of pharmaceutical companies over the price of medicines.

End austerity: invest in healthcare, not cuts!
Health is a fundamental right. Across Europe, healthcare systems and hospitals are suffering the consequences of austerity policies: financial management to the detriment of the quality of care, exhaustion of healthcare staff, loss of meaning in their jobs. These policies are weakening a sector that people consider a priority.
Funding science, not profits: the future of health research.
The global effort to develop vaccines has highlighted the challenges of international cooperation and intellectual property in healthcare. Attacks on research, such as those led by Donald Trump, represent a major threat. It is essential to guarantee autonomy and stable public funding for health research. European funds must make a full contribution to this. The withdrawal of American funding from international health institutions will have dramatic consequences.
This is why the Party of the European Left proposes :
- Setting up a European centre for public health to coordinate actions in the interests of all.
- Guaranteeing universal and free access to healthcare, and strengthening public systems to reduce inequalities.
- Increasing support for healthcare professionals: recruitment, training, pay rises and gender equality.
- The development of a more democratic care economy, with recognition of informal work, support for family carers and a strengthening of home care services. Migrant workers must have the same rights as non-migrants.
- Democratic control of the pharmaceutical industry to ensure that it operates according to criteria other than the profit rate, by creating a European public entity covering the entire cycle of medicines, vaccines and health technologies, at affordable prices.
- Integrating ecology and environmental protection into all health strategies.
- Access to healthy, sustainable food that breaks away from market forces.
- The demand for free patents for vaccines, and full support for the “No Profits on Pandemic” campaign demands.
Donald Trump’s decision to withdraw the United States from the WHO is an extremely serious political choice, with major human and financial consequences. If diseases know no borders, public health must be organised to guarantee access to care without ever having to triage patients. This requires an internationalist vision.
On 7 April 2025, at a time when crises, particularly health crises, persist, only popular mobilisation will make it possible to overcome them. The Party of the European Left is mobilising more than ever to guarantee access to quality health care, everywhere and for everyone.

–FR–
Santé pour toutes et tous : Un appel européen à l’action!
Déclaration du PGE pour le 7 avril 2025: Journée mondiale de la santé
Ce 7 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le Parti de la Gauche Européenne (PGE) rappelle l’importance de l’engagement public – notamment au niveau européen – pour garantir le droit à la santé pour toutes et tous.
Les enjeux de santé publique, révélés de manière brutale par la crise du Covid-19, restent plus que jamais d’actualité, en particulier face aux attaques numériques, industrielles et contre la recherche émanant de l’administration Trump.
Protéger les données de santé : Préserver la vie privée et la confiance publique. L’Union européenne fait face à un défi majeur : protéger les données de santé face aux prédateurs qui souhaitent les marchandiser. L’enjeu est crucial : la numérisation peut permettre un meilleur accès à la santé, sauver des vies en Europe. Mais elle nécessite un encadrement strict pour éviter la marchandisation, le détournement et les fuites de données. Cela suppose des investissements publics massifs pour sécuriser ces données, ainsi qu’un cadre juridique européen protecteur.
Les médicaments sont un droit, pas une marchandise ! Le 18 mars 2025, la nouvelle commission sur la santé publique du Parlement Européen, qui devait faire du règlement sur les médicaments critiques son premier texte législatif, a vu sa compétence contestée par la commission sur l’Industrie. C’est inacceptable. La production de médicaments et de matériel médical ne doit pas être soumise aux logiques du marché capitaliste.
La pandémie de Covid-19 a révélé les conséquences désastreuses de l’externalisation industrielle et de l’absence de contrôle public sur la production de médicaments. L’oligopole pharmaceutique a tiré profit de la pandémie sans garantir un accès universel aux vaccins et traitements. La recherche biomédicale, pourtant essentielle, est détournée de sa mission de santé publique au profit du seul rendement financier. Le « cluster » d’articles du paquet pharmaceutique discuté au Conseil de l’UE les 12 et 13 mars ne va pas assez loin. Les peuples européens doivent regagner du pouvoir sur ces questions. Il faut sortir des déserts médicaux provoqués par la marchandisation de la santé et retrouver une souveraineté sanitaire fondée sur la production publique et européenne. Nous dénonçons le chantage des industriels pharmaceutiques sur les prix des médicaments.
Mettons fin à l’austérité : Investissons dans la santé, pas de coupes budgétaires ! La santé est un droit fondamental. Partout en Europe, les systèmes de santé et les hôpitaux subissent les conséquences des politiques d’austérité : gestion financière au détriment de la qualité des soins, épuisement des personnels soignants, perte de sens de leurs métiers. Ces politiques affaiblissent un secteur pourtant jugé prioritaire par les populations.
Financer la science, pas les profits : L’avenir de la recherche en santé. L’effort mondial pour développer des vaccins a mis en lumière les défis liés à la coopération internationale et à la propriété intellectuelle en santé. Les attaques contre la recherche, comme celles menées par Donald Trump, représentent une menace majeure. Il est essentiel de garantir l’autonomie et un financement public stable pour la recherche en santé. Les fonds européens doivent y contribuer pleinement. Le retrait des financements américains des institutions internationales de santé aura des conséquences dramatiques.
C’est pourquoi le Parti de la Gauche Européenne propose :
- La mise en place d’un pôle européen de santé publique pour coordonner les actions en faveur de l’intérêt général.
- La garantie d’un accès universel et gratuit aux soins, ainsi que le renforcement des systèmes publics pour réduire les inégalités.
- Un soutien accru aux professionnel·les de santé : recrutements, formation, revalorisation salariale et égalité femmes-hommes.
- Le développement d’une économie des soins plus démocratique, avec reconnaissance du travail informel, soutien aux aidant·es familiaux, et renforcement des services de soins à domicile. Les travailleur·ses migrant·es doivent avoir les mêmes droits.
- Un contrôle démocratique de l’industrie pharmaceutique pour garantir son fonctionnement selon d’autres critères que le taux de profit, via la création d’un pôle public européen agissant sur l’ensemble du cycle du médicament, des vaccins et technologies de santé, à des prix accessibles.
- L’intégration de l’écologie et de la protection de l’environnement dans toute stratégie de santé.
- L’accès à une alimentation saine et durable, en rupture avec les logiques de marché.
- L’exigence de brevets gratuits pour les vaccins, et un soutien total aux revendications de la campagne « Pas de profit sur la pandémie ».
Le retrait des États-Unis de l’OMS, décidé par Donald Trump, est un choix politique d’une gravité extrême, aux conséquences humaines et financières majeures. Si les maladies ne connaissent pas de frontières, la santé publique doit s’organiser pour garantir l’accès aux soins sans jamais avoir à trier les malades. Cela nécessite une vision internationaliste.
En ce 7 avril 2025, alors que les crises, notamment sanitaires, persistent, seule la mobilisation populaire permettra de les surmonter. Le Parti de la Gauche Européenne se mobilise, plus que jamais, pour garantir l’accès à une santé de qualité, partout et pour toutes et tous.