80th Anniversary of the Liberation of the Camps
Statement of the Party of the European Left for the International Day of Commemoration in Memory of the Victims of the Holocaust

On January 27, 1945, the Soviet army entered the extermination camps and liberated the last survivors of Auschwitz-Birkenau, putting an end to years of suffering and terror. Europe could no longer turn a blind eye to the horrors of these camps.
January 27, 2025, marks the 80th anniversary of the liberation of Auschwitz-Birkenau, one of the most emblematic sites of Nazi barbarism during World War II. At this critical historical juncture, the memory of the Holocaust, along with the madness and barbarity of the far right, must be remembered and taught more than ever.
On this day of commemoration, we pay tribute to the 6 million victims of the Holocaust, including approximately 1.1 million people—mainly Jews—who were murdered in this death camp. We also honor the deported communists, resistance fighters, Freemasons, Roma and Sinti people, and homosexuals, who were also targeted by Nazi barbarism.
The memory of the horrors of the camps is a political and educational issue. It is essential to anchor in collective memory the atrocities of the extermination camps and deportations, serving as a stark reminder of the dangers posed by ideologies of hatred, racism, anti-Semitism, intolerance, xenophobia, and the rejection of others.
The last witnesses of this Holocaust, alongside the work of historians, remind us of the need to preserve the memory of this genocide to ensure that such atrocities are never repeated.
Yet, these dangers remain alarmingly present today. Ongoing wars are a central factor, but ideological wars are equally concerning: denialism, conspiracy theories, racism, and anti-Semitism thrive in the era of the “Trumpization” of political discourse. The challenges of the digital age, particularly on social media, are pressing, especially when it comes to protecting younger generations from these extreme dangers.
This commemoration is not just a moment of reflection. It must also be a political moment across Europe, a commitment to fighting xenophobia, and particularly anti-Semitism. The memory and transmission of history, coupled with a political analysis of the causes behind the rise of fascisms, must enable us to collectively work toward a future of peace in Europe and worldwide—a future that offers hope for people freed from war and xenophobia.
The history of resistance is our history, and it compels us to act.
We are the descendants of resistance fighters: alongside activists and elected officials, in the streets and in institutions, as our predecessors did, we commit ourselves to future generations. We fight everywhere in Europe against far-right extremism, anti-Semitism, racism, and all forms of hatred. Like our predecessors, we say: “Never again.” Like our predecessors, we fight uncompromisingly against the far right, both yesterday and today.
On this day of remembrance, we call on all nations and peoples of the European Union to bow their heads before the memory of those who paid the ultimate price. We call for resistance against denialism, for the continued learning and transmission of the memory of the camps, and for reflection and analysis of global political realities. Let us unite in respect for the dignity of all humanity.

80ans de la libération des camps
Déclaration du Parti de la Gauche Européenne pour la Journée Internationale de Commémoration en Mémoire des Victimes de l’Holocauste
Le 27 janvier 1945, l’armée soviétique entre dans les camps d’extermination et libère les derniers survivants du camp d’Auschwitz – Birkenau, mettant fin à des années de souffrance et de terreur. L’Europe ne peut alors plus fermer les yeux sur l’horreur de ces camps.
Le 27 janvier 2025 marque le 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, l’un des lieux les plus emblématiques de la barbarie nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est dans le moment historique que nous vivons que la mémoire de la Shoah et de la folie et la barbarie d’extrême droite doit plus que jamais être connue et enseignée.
En cette journée de commémoration, nous rendons avant tout hommage aux 6 millions de victimes de la Shoah, dont environ 1,1 million de personnes, principalement des Juifs, ont été assassinées dans ce camp de la mort, mais aussi aux déportés, communistes, résistants et résistantes, francs-maçons, roms et tsiganes, homosexuels, visés aussi par la barbarie nazie.
La mémoire de l’horreur des camps est un enjeu politique et d’éducation populaire pour que les horreurs vécues dans ces camps d’extermination et la déportation, soient ancrées dans la mémoire collective, comme un rappel du danger des idéologies porteuses de haine, le racisme et l’antisémitisme, l’intolérance et le rejet de l’autre, la xénophobie.
Les derniers témoins de cet holocauste, le travail des historiens, nous rappellent la nécessité de préserver la mémoire de ce génocide pour que de telles atrocités ne se répètent pas.
Les dangers sont pourtant d’actualités plus que jamais. Les guerres en cours en sont un facteur central, mais les guerres idéologiques aussi : le négationnisme, les théories complotistes, le racisme et l’antisémitisme, prospèrent à l’heure de la « trumpisation » des discours politiques, et les défis liés au numériques et particulièrement aux réseaux sociaux sont devant nous, notamment pour préserver les jeunes générations de ce péril extrême.
Cette commémoration n’est pas qu’un moment de recueillement. Elle doit être un moment politique partout en Europe d’engagement contre la xénophobie et particulièrement contre l’antisémitisme. La mémoire et la transmission de l’Histoire, leur analyse politique sur les causes de la montés des fascismes doit nous permettre de nous engager collectivement pour un futur de paix en Europe et dans le monde. Un futur porteur d’espoir pour les peuples débarrassés des guerres et de la xénophobie.
Cette histoire de la résistance, c’est notre histoire et elle nous oblige.
Nous sommes des descendants de résistantes et de résistants : avec les militant.es, avec les élu.es, dans la rue comme dans les institutions, comme nos prédécesseurs, nous nous engageons pour les générations futures, et nous luttons partout en Europe, contre les extrêmes droites, contre l’antisémitisme, le racisme et toutes les formes de haine. Comme nos prédécesseurs nous disons : « plus jamais ». Comme nos prédécesseurs nous luttons sans aucun compromis avec l’extrême droite, hier comme aujourd’hui.
En cette journée de souvenir, nous appelons toutes les nations, les peuples de l’union européenne, à se pencher devant la mémoire de ceux qui l’ont payé de leur vie, nous appelons à résister contre le négationnisme, nous appelons à toujours apprendre et transmettre la mémoire des camps, mais aussi à réfléchir et analyser l’actualité politique mondiale et à s’unir dans le respect de la dignité humaine de toutes et tous.