3 May – World Press Freedom Day 

Media Freedom Must Be Guaranteed – A Statement by the European Left

We dedicate this statement to Fatima Hassouna, the 25-year-old Palestinian photojournalist featured in a Cannes-selected documentary, killed on 16 April 2025 by Israeli bombardment in Gaza. We also honour all courageous journalists and media activists who defend the right to information and reveal the forces behind power. 

Truth Under Fire: Journalists and Authoritarian Violence 

In 2024, 122 journalists and media workers were killed—more than half in Middle East conflicts. A tragic record, reflecting the rise in global conflict and authoritarianism. 

Journalists bring insight into political, economic, and social injustice. They expose the truth and challenge power—making them targets. Their work is vital to democracy, transparency, and accountability. 

From the Middle East to Ukraine and Congo, wars are escalating, backed by unprecedented arms spending—even in space. In these and other crises—climate, inequality, or democratic erosion—press freedom is among the first victims. Today, 516 journalists are imprisoned worldwide. 

We face a growing assault on press freedom and the right to be informed—globally and within Europe. 

Call for a Binding Convention on Journalist Safety 

The European Left supports the International Federation of Journalists’ call to investigate journalist killings and end impunity. We demand the immediate release of all imprisoned journalists. 

We urge UN Member States and the European Union to adopt a binding convention on journalist safety—concluded at the next UN General Assembly and ratified by World Press Freedom Day 2026. 

Break the Chains: Free Press and the Oligarch Grip on Democracy 

Economic power also threatens press freedom. Media must be freed from oligarch and profit-driven control. 

We call for financial models that support diversity and independence. Press freedom is essential to democracy—yet often undermined by economic interests that censor dissent and weaken investigative journalism. 

Media pluralism sustains democratic plurality. A free, diverse media landscape enables critical thought, public debate, and social progress. True freedom requires access to independent, quality information from many sources. 

But across Europe, major media outlets are being concentrated in the hands of oligarchs and investment funds. They shape narratives, impose profit logic, and suppress voices critical of capitalism, inequality, or dominant policies. 

Support Media Models That Serve the People 

Journalists need time, resources, and protection to investigate. Freedom cannot survive under economic pressure, arbitrary dismissal, or shareholder censorship. 

We need transparent, independent public funding and support for civic and cooperative media initiatives. Information must serve those who produce and receive it—not private interests. 

Disinformation, Division, and the Need for Real Journalism 

Digital platforms increasingly blur fact and fiction. Disinformation spreads rapidly, while journalism—based on investigation, verification, and independence—is undermined. 

We warn of growing threats to information integrity: media monopolization, online manipulation, and algorithm-driven division. Social media distort public debate, promote conspiracy theories, and turn journalists into scapegoats. 

This confusion of fact, opinion, lies, and conspiracy—amplified for profit—fragments society and fuels authoritarian tendencies. As Giuliano Da Empoli said: 

“Mobilising prejudice has always been the sinews of political combat. Social networks have made it possible to give it an industrial dimension.” 

This reactionary counter-revolution makes truth unrecognizable. We must defend journalism—more than ever. 

No Democracy Without Journalists 

Press freedom is not a luxury—it is the foundation of democracy, justice, and sovereignty. Without journalists, democracy cannot survive. 

On 3 May, the European Left stands with all who fight for a free press—liberated from profit-driven logic and committed to independent information that serves sovereign peoples. 

Nous dédions cette déclaration à Fatima Hassouna, la photojournaliste palestinienne de 25 ans présentée dans un documentaire sélectionné à Cannes, tuée le 16 avril 2025 par un bombardement israélien à Gaza. Nous rendons également hommage à tous les journalistes et militants des médias courageux qui défendent le droit à l’information et révèlent les forces qui se cachent derrière le pouvoir. 

La vérité sous le feu : Journalistes et violence autoritaire 

En 2024, 122 journalistes et professionnels des médias ont été tués, dont plus de la moitié dans des conflits au Moyen-Orient. Un bilan tragique qui reflète la montée des conflits et de l’autoritarisme dans le monde. 

Les journalistes apportent un éclairage sur les injustices politiques, économiques et sociales. Ils exposent la vérité et défient le pouvoir, ce qui fait d’eux des cibles. Leur travail est essentiel à la démocratie, à la transparence et à la responsabilité. 

Du Moyen-Orient à l’Ukraine en passant par le Congo, les guerres s’intensifient, soutenues par des dépenses d’armement sans précédent, y compris dans l’espace. Dans ces crises comme dans d’autres – climat, inégalités ou érosion démocratique – la liberté de la presse est l’une des premières victimes. Aujourd’hui, 516 journalistes sont emprisonnés dans le monde. 

La liberté de la presse et le droit d’être informé sont de plus en plus menacés, tant au niveau mondial qu’au niveau européen. 

Appel à une convention contraignante sur la sécurité des journalistes 

La Gauche européenne soutient l’appel de la Fédération internationale des journalistes à enquêter sur les assassinats de journalistes et à mettre fin à l’impunité. Nous demandons la libération immédiate de tous les journalistes emprisonnés. 

Nous demandons instamment aux États membres de l’ONU et à l’Union européenne d’adopter une convention contraignante sur la sécurité des journalistes – conclue lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU et ratifiée avant la Journée mondiale de la liberté de la presse 2026. 

Briser les chaînes : La presse libre et l’emprise des oligarques sur la démocratie 

Le pouvoir économique menace également la liberté de la presse. Les médias doivent être libérés du contrôle des oligarques et de l’appât du gain. 

Nous demandons des modèles financiers qui soutiennent la diversité et l’indépendance. La liberté de la presse est essentielle à la démocratie, mais elle est souvent compromise par des intérêts économiques qui censurent la dissidence et affaiblissent le journalisme d’investigation. 

Le pluralisme des médias soutient la pluralité démocratique. Un paysage médiatique libre et diversifié favorise la pensée critique, le débat public et le progrès social. La véritable liberté exige l’accès à des informations indépendantes et de qualité provenant de nombreuses sources. 

Mais dans toute l’Europe, les principaux médias sont concentrés entre les mains d’oligarques et de fonds d’investissement. Ils façonnent les récits, imposent la logique du profit et suppriment les voix qui critiquent le capitalisme, les inégalités ou les politiques dominantes. 

Soutenir les modèles de médias au service des citoyens 

Les journalistes ont besoin de temps, de ressources et de protection pour enquêter. La liberté ne peut survivre aux pressions économiques, aux licenciements arbitraires ou à la censure des actionnaires. 

Nous avons besoin d’un financement public transparent et indépendant et d’un soutien aux initiatives médiatiques civiques et coopératives. L’information doit servir ceux qui la produisent et la reçoivent, et non des intérêts privés. 

Désinformation, division et nécessité d’un vrai journalisme 

Les plateformes numériques brouillent de plus en plus la réalité et la fiction. La désinformation se propage rapidement, tandis que le journalisme, fondé sur l’investigation, la vérification et l’indépendance, est mis à mal. 

Nous mettons en garde contre les menaces croissantes qui pèsent sur l’intégrité de l’information : la monopolisation des médias, la manipulation en ligne et la division par algorithme. Les médias sociaux faussent le débat public, encouragent les théories du complot et transforment les journalistes en boucs émissaires. 

Cette confusion de faits, d’opinions, de mensonges et de conspirations, amplifiée à des fins lucratives, fragmente la société et alimente les tendances autoritaires. Comme le disait Giuliano Da Empoli : 

“La mobilisation des préjugés a toujours été le nerf du combat politique. Les réseaux sociaux ont permis de lui donner une dimension industrielle”. 

Cette contre-révolution réactionnaire rend la vérité méconnaissable. Plus que jamais, nous devons défendre le journalisme. 

Pas de démocratie sans journalistes 

La liberté de la presse n’est pas un luxe, c’est le fondement de la démocratie, de la justice et de la souveraineté. Sans les journalistes, la démocratie ne peut survivre. 

Le 3 mai, la Gauche européenne se tient aux côtés de tous ceux qui luttent pour une presse libre, libérée de la logique du profit et engagée en faveur d’une information indépendante au service des peuples souverains. 

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