*** Français ci-dessous ***
Heinz Bierbaum, the President of the European Left, is at a delegation in Athens meeting SYRIZA-Progressive Alliance leader Alexis Tsipras. They discussed European developments, alternative visions for Europe, as well as support for a progressive government in Germany.
“The rapidly spreading COVID-19 pandemic not only brought many countries in the world to a state of health crisis, but also increasingly drove economic and social crises. The roots of these crises, however, run far deeper and can be traced to decades of neoliberal political and economic actions. Austerity policy led to the increasing privatization of many public goods while collectivizing risks such as environmental disasters, pandemics and economic crises. During the 2008 global economic crisis, Greece was particularly hard hit by austerity. But this was and remains a pan-European issue. We are facing a series of common problems that we can solve only by working together. The European Left must be a protagonist for a radical change in European policy. Such a different policy orientated on the interest of the people can’t be based on the existing Treaties.
Currently we are defy by a general sinking support for left parties in Europe. We need strong cooperation that goes above borders to address social inequality, nationalism, racism and violence against women and LGBT. Die Linke is facing an upcoming election in Germany and has a chance of building a formation of a progressive coalition in government. This would mean a shift to the left for the country but also would leave an impact on the whole of Europe. Exchange to learn from each other and develop successful strategies for a just society is therefore very important.
We’ve also been talking about Afghanistan and the failure of western intervention. The EL is sustainably committed to peace and disarmament and stands in solidarity with the Afghan people. Peace and disarmament should be at the centre of politics. It is time for a new politics of detente.
To tackle our common problems we need a wide cooperation among left forces at the European level in order to challenge the status quo. This means we need a strong, united European Left.”
***FR***
Le PGE rencontre SYRIZA
Heinz Bierbaum, le Président du Parti de la Gauche Européenne, est en délégation à Athènes pour discuter avec le leader de l’Alliance Progressiste SYRIZA, Alexis Tsipras. Ils ont discuté des développements européens, des visions alternatives pour l’Europe, ainsi que du soutien à un gouvernement progressiste en Allemagne.
“La diffusion rapide de la pandémie de COVID-19 a non seulement conduit de nombreux pays dans le monde à un état de crise sanitaire, mais a également provoqué des crises économiques et sociales de plus en plus marquées. Mais ces critiques ont des racines bien plus profondes et peuvent être attribuées à des décennies d’actions politiques et économiques néolibérales. La politique d’austérité a permis la privatisation massive de nombreux biens publics tout en communautarisant dans le temps les menaces telles que les désastres écologiques, les épidémies et les crises économiques. Pendant la période de crise économique mondiale qui a débuté en 2008, la Grèce a été particulièrement touchée par l’austérité. Mais cette question était et reste une question à dimension paneuropéenne. Nous sommes confrontés à une série de problèmes communs que nous ne pouvons résoudre qu’en travaillant ensemble. La gauche européenne doit être le protagoniste d’un changement radical de la politique européenne. Une telle politique différente, orientée vers l’intérêt des gens, ne peut pas être basée sur les traités existants.
Actuellement, nous sommes confrontés à un déclin général du soutien aux partis de gauche en Europe. Il est nécessaire de mettre en place une coopération forte qui dépasse les frontières pour lutter contre les inégalités sociales, le nationalisme, le racisme et la violence contre les femmes et les LGBT. Die Linke doit faire face aux prochaines élections en Allemagne et a la possibilité de former une coalition de gouvernement progressiste. Cela pourrait signifier un virage à gauche pour le pays, mais pourrait également avoir un impact sur l’ensemble de l’Europe. Il est donc très important de se rencontrer pour se comprendre et développer des stratégies efficaces pour une société juste.
Nous avons également parlé de l’Afghanistan et de l’échec de l’intervention occidentale. La PGE s’engage durablement en faveur de la paix et du désarmement et est solidaire avec le peuple afghan. La paix et le désarmement doivent être au centre de la politique. Il est temps de mettre en place une nouvelle politique de détente.
Pour faire face à nos problèmes partagés, nous avons besoin d’une coopération à l’échelle européenne des forces de gauche qui pourraient remettre en question le statu quo. Cela signifie que nous avons besoin d’une gauche européenne forte et unie.”