Who is Nico Cué?
Nico Cué was born in the Spanish mining region of Asturias in 1956 during the Franco dictatorship.
His father, a miner, was forced to flee the country in 1962, following the miners’ strikes of that year. He came to Belgium with little more than the clothes on his back. Without a work permit, he struggled to find a job until sympathisers with the republican cause in Belgium found him work in a mine near Liège.
Nico, his mother and siblings were finally able to join him after a year’s separation. Nico grew up in Liège, the son of refugees, a situation made more difficult when his father died suddenly in a car accident. His family was able to move forward thanks to the strength and perseverance of his mother and the support of Belgium’s then comprehensive social safety net.
Nonetheless, he was able to get an education at the local technical school and got his first job at the FN factory in his adopted town.
Nico became politically active as a teenager and joined the FGTB trade union on getting his first job. As a trade union activist he participated in numerous struggles, including to win the right for his women colleagues to receive the same pay for the same work as their male counterparts.
In 1997, he stood as a rank-and-file candidate for the General Secretary of the FGTB Metalworkers and won.
During his two decades as head of the federation, he fought for an activist-led model of trade unionism and sought to build links with wider social movements, particularly faced with the fallout of the financial crisis.
The ongoing restructuring in the metal, automobile and aeronautical sectors increasingly added a European dimension to his work. As a result he founded the trade-union research group Annecy, together with other metal unions around Europe.
Recently retired, Nico is running for the presidency of the European Commission jointly with the Slovene, Violeta Tomic. His desire is to bring the principles of the day-to-day solidarity that underpinned his time as a trade-union leader to the debate about the future of Europe.
[FR]
Nico Cué est né en 1956
dans la région minière des Asturies en Espagne sous la dictature franquiste.
Son père, mineur, a été
contraint de fuir le pays après les grèves des mineurs en 1962. Il arriva en Belgique, sans permis de travail, il a lutté pour trouver un emploi jusqu’à ce que des sympathisants de la cause républicaine en Belgique et le syndicat lui en trouvent dans une mine
près de Liège.
Nico, sa mère, ses frères
et sœurs ont finalement pu le rejoindre après une année de séparation. Nico a grandi à Liège, une situation rendue plus difficile lorsque son père meurt dans un accident de voiture. La survie de la famille est possible grâce au courage de sa mère et du haut
niveau de sécurité sociale en Belgique.
Néanmoins, il a pu faire
ses études à l’école technique locale et a obtenu son premier emploi à l’usine FN de sa ville d’adoption.
Nico est devenu politiquement
actif à l’adolescence et a rejoint le syndicat FGTB dès son premier emploi. En tant que militant syndical, il a participé à de nombreuses luttes et notamment pour continuer le combat afin d’obtenir, réellement, le droit pour ses collègues femmes de recevoir
le même salaire pour le même travail que leurs homologues masculins.
En 1997, il s’est présenté
comme candidat issu de la base au poste de secrétaire fédéral des Métallurgistes de la FGTB et a gagné. En 2006 il sera élu secrétaire général des Métallos de Wallonie et de Bruxelles. Au cours de ces années à la tête de la fédération, il s’est battu pour un
modèle de syndicalisme militant et a cherché à établir des liens avec des mouvements sociaux plus larges tels que Acteurs et Actrices des Temps Présents. Les combats ont été particulièrement durs suite à la crise financière.
Restructurations en sidérurgie,
automobile, aéronautique, etc. l’amènent dans la dimension européenne. Il fonde avec d’autres syndicats métallos le groupe de réflexion d’Annecy.
Récemment retraité, Nico
se présente à la présidence de la Commission européenne conjointement avec la Slovène Violeta Tomic. Son souhait est d’apporter au débat sur l’avenir de l’Europe les principes de solidarité au quotidien qu’il a soutenus dans son activité syndicale.